Approche de la typologie de production potière de Bollène (Vaucluse) au XIIIe siècle : essai sur le four 187 D de "Saint-Blaise-de-Bauzon"

International audienceThe second most important deposit of refractory clay in the south of France after Saint-Victor-des-Oules (Gard), Bollène was once an important centre of pottery manufacture. The Noyères syncline, a major source of Santinian and upper Coniacian clay, soon attracted potters. Although no evidence of pre Roman / Roman potting is known to us as yet, very many kilns from the early Middle Ages have been identified (Colloque de Sienne, 1984). The continuity of this craft throughout the Middle Ages has not been proven. Since 1974, several thirteenth century kilns have been excavated where the valley opens out (Documents d'Archéologie Française, 7). On of these (Archéologie Médiévale, V, 1975) as a reference point for this study. The abandoned archaelogical layer contained a large amount of pottery broken in situ, which there is every reason to take as the kiln's load, buried by the vault caving in, at the end of the last firing. The typology, and some specific characteristics of this partially conserved production are defined. A Succint comparison with ceramic of the same period, from Saint-Victor-des-Oules preceeds some remarks about production technology.Second gisement d'argile réfractaire en importance dans le midi de la Farnce après celui de Saint-Victor-des-Oules (Gard), Bollène a été un centre important de production de poteries. Le synclinal de Noyères, grande réserve d'argile du Santonien et du Coniacien supérieur, a accueilli très tôt les potiers. Si aucune trace d'artisanat antique n'est connue à ce jour, de très nombreux fours du haut Moyen-Âge ont été localisés (Colloque de Sienne, 1984). La continuité de cet artisanat pendant le Moyen-Âge n'est pas attestée. Au débouché de ce vallon, plusieurs fours du XIIIe siècle ont été fouillés depuis 1974 (Documents d'Archéologie Française, 7). L'un d'eux (Archéologie Médiévale, V, 1975) sert de point de départ à cette étude. Sa couche d'abandon recélait un grand nombre de poteries cassées sur place qu'il y a tout lieu de considérer comme le reste de la charge ensevelie par écroulement de la voûte à la fin de la cuisson. La typologie et quelques éléments spécifiques de cette production partiellement conservée sont définis. Leur comparaison succincte avec les productions de même époque de saint-Victor-des-oules précède quelques notes à propos de la technologie de fabrication